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SARI s’engage à parrainer 80 jeunes-filles par an sur la base de 80 euros par jeune-fille


1. Parrainage de jeunes filles leur permettant d’être scolarisées. Pourquoi des filles ?

Parce qu’en Inde les filles sont souvent « rejetées » par leur famille (à cause de la dot qui endette les parents pour de nombreuses années). Mariées très jeunes, elles restent avec leur mari dans le foyer de la belle famille ; d’où le proverbe indien: « avoir une fille, c’est semer dans le jardin du voisin ».

SGA

2. S.A.R.I. travaille avec le S.H.I.S. (Southern Health Improvement Samity):

Le S.H.I.S est sur place en Inde et il connaît les besoins et les priorités des habitants de cette région. Le S.H.I.S est un grand centre social et médical qui s’occupe de différents projets (dispensaire, centre anti-tuberculeux, PMI, école des femmes, recensement de la population, programme de régulation des naissances…) concernant environ 900 villages dans la campagne à une heure de Calcutta. Le SHIS ainsi que 2 autres organismes (UBA et BELARI PBS) fondent le CIPODA: Toute contribution au SHIS lui permet de disposer de fonds purement indiens pour aider toutes les petites organisations des villages ou des « slums » à créer et à développer leur propre projet indépendamment.

Le projet SGA « SHIS GIRL ACADEMY », l’école construit SHIS où sont maintenant scolarisées nos filleules

L’école en 2010/2011 compte 375 élèves et 21 enseignants
SARI s’engage à parrainer 80 jeunes-filles par an sur la base de 80 euros par jeune-fille

La situation actuelle des jeunes filles en Inde.

agir_clip_image002 Il est actuellement préoccupant de constater que la plupart de parents des régions rurales de l’Inde se préparent à marier leur fille à l’âge immature de 10 à 15 ans. Naturellement après un ou deux ans ces mères immatures donnent naissance à des enfants immatures. Le résultat est qu’à la fois la mère et l’enfant sont des victimes. La vraie tragédie commence à la naissance d’une fille. N’étant pas désirée, elle n’est pas la bienvenue dans sa famille. Elle est négligée. Elle passe une vie remplie de dédain, sans amis et sans aide. Elle n’est pas concernée par l’éducation. La nouvelle génération subit le même sort. Le résultat est un manque d’éducation et de soins.

La naissance de la SGA

En 1991, le docteur Hacker, un médecin allemand renommé, et SARI, une organisation française, viennent en aide au SHIS par le lancement d’un projet d’éducation des jeunes filles. Depuis ce jour a débuté le projet du SHIS concernant les jeunes filles dans l’incapacité de continuer leurs études à cause d’une situation socio-économique familiale défavorable. Actuellement, grâce à cette aide, on compte plus de 1 300 jeunes filles qui ont pu être scolarisées dans les écoles avoisinantes. Elles font maintenant partie de la famille du SHIS, grâce aux idées innovantes et l’éducation chaleureuse dispensée par la mère de la « famille SHIS », l’honorable présidente du SHIS, Madame Sabitri Pal, et celui qui a consacré sa vie au bien être des défavorisés, l’honorable directeur et secrétaire du SHIS, Mr A. Wohab.

Le programme d’éducation des femmes (FEDN) a commencé avec quelques jeunes filles des environs. De 1994 à aujourd’hui beaucoup d’étudiantes les ont rejointes et le SHIS les a intégrées dans le projet. Le nombre approximatif de ces élèves est de 1 300. Certaines d’entre elles ont passé l’examen final et ont même été diplômées (certaines ont même un métier reconnu par le gouvernement !). Mais la mission n’est pas terminée. C’est dans ce contexte que naît la SHIS GIRL ACADEMY (une école secondaire pour les jeunes filles défavorisées). Le rêve devient réalité. Là, un grand nombre de petites fleurs innocentes reçoivent un abri, de l’eau et la lumière de l’éducation. Elles commencent à rêver avec l’espoir d’une vie nouvelle, sous la protection spirituelle des deux « anges » que sont Sabitri Pal et Mr A. Wohab, toujours en marche pour les aider à atteindre leur but ultime.

Après cela, KOPION, un pionnier des ONG outre mers nous a également tendu la main.

Le rôle de la SGA au sein du problème social contemporain

Nous voulons les intégrer dans la société. Nous sommes conscients du fait qu’ « une mère éduquée peut créer une famille éduquée ». En gardant cela en tête, nous, la SHIS Girl Academy, travaillons silencieusement pour elles. Nous sommes en train de produire ces « mères éduquées » qui font la valeur d’une nation large. Nous espérons qu’un jour les autres suivront les aspirations de notre école.

 

LES OBJECTIFS DE SGA

1- Les objectifs éducatifs et le niveau d’éducation visé par les professeurs de la SGA :

Le but essentiel de l’éducation dispensée à la SGA est de rendre les enfants autonomes dans la vie. La SGA a 3 devises dans l’enseignement aux élèves, c’est-à-dire l’éducation des jeunes filles : confiance en soi et hygiène physique et mentale.

En gardant à l’esprit ces 3 principes éducatifs, nous, les professeurs de la SGA, poursuivons les plus nobles buts de l’éducation, c’est-à-dire produire des mères éduquées pour la nation et des personnalités avec conscience et dignité morale. Dans cette optique, nous préférons utiliser à la fois la technologie dans les salles de classe (utilisation des ordinateurs, projecteurs multimédia, systèmes sonores..) et la classe à ciel ouvert en communion avec la nature (méthode de l’université de Viswabharati). Pour mener à terme les programmes de chaque classe, les salles de classe et enseignements en plein air suffisent, mais pour leur apprendre la « morale » nous utilisons tout le temps disponible. En jouant ou discutant avec leurs amies nos élèves pensent en permanence au but de leur vie. Que le professeur soit avec elles ou non, elles pensent toujours à s’améliorer. Nos professeurs ont cultivé ce type de mentalité parmi les élèves. Nous les faisons penser, demander et faire, c’est le niveau d’éducation que nous poursuivons.

2- Points communs et différences de gestion du système entre la SGA et d’autres écoles générales :

Bien sûr il y a des similitudes et des différences en ce qui concerne la gestion et le système éducatif entre notre école et les écoles de l’enseignement général. Elles sont énumérées ci dessous :

  • I. Tous les enfants de l’école sont répartis dans différentes classes (en fonction de leur âge et de leur maturité). Chaque classe est elle-même divisée en sections (en fonction du niveau de mérite des élèves).

Les estimations des groupes d’âge (en fonction de la maturité) correspondent aux classes suivantes :

 

Groupes d’âge

Classes

Sections

14 à 16

X

A -> pour le groupe ayant le plus de facilités ou apprenant rapidement
B -> pour le groupe ayant moins de facilités ou apprenant plus lentement

13 à 14

IX

A -> pour le groupe ayant le plus de facilités ou apprenant rapidement
B -> pour le groupe ayant moins de facilités ou apprenant plus lentement

12 à 13

VIII

A -> pour le groupe ayant le plus de facilités ou apprenant rapidement
B -> pour le groupe ayant moins de facilités ou apprenant plus lentement
11 à 12
VII
A -> pour le groupe ayant le plus de facilités ou apprenant rapidement
B -> pour le groupe ayant moins de facilités ou apprenant plus lentement
10 à 11
VI
A -> pour le groupe ayant le plus de facilités ou apprenant rapidement
B -> pour le groupe ayant moins de facilités ou apprenant plus lentement
9 à 10
V
A -> pour le groupe ayant le plus de facilités ou apprenant rapidement
B -> pour le groupe ayant moins de facilités ou apprenant plus lentement

 

3. S.A.R.I. récolte des fonds pour le centre de Belari qui s’occupe de jeunes filles handicapées:

Des actions ponctuelles sont organisées par SARI ou par des groupes sympathisants. Au cours de ces manifestations, nous essayons de faire connaître l’association et de récolter des fonds. Une partie de cet argent nous aide à parrainer des jeunes filles qui n’ont plus de parrains, une autre part est envoyée au centre de Belari qui prend en charge des jeunes filles handicapées. Ce centre les soigne, les éduque et leur apprend à réaliser des objets qui sont vendus pour subvenir aux besoins du centre. Ces objets sont vendus en France par Artisans du Monde.

Qu’est-ce que le CIPODA?

Depuis une dizaine d’années, un petit groupe de travailleurs sociaux musulmans, hindous et chrétiens, ayant tous de longues années d’expérience de travail d’entraide, ont remarqué que, de plus en plus, une vision commune les unissait. Puisque tant d’hommes utilisaient la religion pour semer la discorde, ce groupe se devait de relever le défi et d’utiliser la religion pour l’union, l’amour et la construction fraternelle, renouant en cela avec les plus pures traditions asiatiques, créatrices de l’harmonie. Ceci fut leur première intuition. Le CIPODA est une organisation créée en 1994, c’est donc une fédération d’ONG, un réseau d’organisations de développement. Sa spécificité est que les 3 ONG fondatrices (SHIS, UBA et BELARI PBS) tout en faisant partie, n’en tire aucun bénéfice, bien au contraire, puisque ce sont elles qui ont la responsabilité de découvrir de nouveaux membres, de les organiser, de les inspirer dans le dynamisme de l’esprit proposé, et finalement, de financer celles d’entre elles qui en ont le plus besoin.

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